Courir sous les étoiles

Vu la météo de cette fin de semaine nous partons en fin de matinée d'Agen pour une après-midi d'escalade au Roc à Steph à Bédeilhac. Nous sommes seuls sur ce secteur de couennes et nous comprenons pourquoi : pas facile de grimper par des températures pareilles (plus de 30°C). L'orage va gronder une partie de l'après-midi mais il nous laissera finalement tranquille.

Par contre, le lendemain l'orage est annoncé à partir de 16h00. Nous nous décidons pour le pilier de Cathares sur la falaise de Calamès à Bédeilhac.


Une grande voie de 200m en 7 longueurs avec un niveau max de 6a ou 5c/A0 (en tirant au clou), où l'équipement est allégé dans le niveau 5b et en dessous mais les pas durs sont très bien équipés ! Heureusement car le pas de 6a est bien tapé et la température ambiante n'aide pas ...
Nous allons nous faire plaisir sur ce beau rocher un poil fragile par endroit : une prise de pied casse et heureusement passe très loin de Chris qui 40 mètres plus bas a eu le temps de la voir descendre. Pour me faire pardonner je protégerai au mieux la petite traversée de la dernière longueur avec mon nouvel ami et Chris me remerciera : elle vole dessus et il tient !!!
Aujourd'hui encore, nous sommes seuls sur la falaise et vu la température cela se comprend : lorsque le vent se lève nous avons l'impression d'être dans un four à chaleur tournante alors que lorsqu'il se calme le four passe en position rôtissoire !
Nous arriverons à la voiture à 15h00... en même temps que les premières gouttes de l'orage!


La deuxième partie de nos pérégrinations sans enfants nous ramène aux Balaïtous deux ans après un échec. La montée aux lacs de Micoulaou est quand même beaucoup plus facile sans les affaires d'escalade !


Après une bonne nuit très fraiche, nous montons tranquillement par une des passes de la Barane :


qui se situe à l'est de la brèche des Ciseaux :


Une vue d'ensemble du col Noir, de la brèche des Ciseaux et de la passe de la Barane par laquelle nous sommes passés :


L’accès à cette passe est très désagréable et à éviter.
En redescendant côté espagnol, beaucoup plus facile mais dans les nuages, mon GPS me lâche. Nous finirons à l'ancienne! Nous louperons l'abri Michaud à l'aller en passant de l'autre côté du rocher. Du coup, nous ferons un arrêt au retour pour une petite visite.


Depuis l'abri Michaud l’accès à la grande diagonale est très raide mais évident.
La montée par la grande diagonale est bien sympathique :


Par contre la cheminée finale demande un peu plus d'attention car quelques pierres ne demandent qu'à descendre.


Nous passerons le début à gauche (dans une zone de rocher noir de bonne qualité) avant de traverser vers la droite et rejoindre la cheminée finale :


pour profiter d'une vue fantastique au sommet :


Après plus de deux heures à se congeler par un petit 8°C au sommet, nous redescendrons.



et nous profiterons d'une bonne bière et d'une dernière nuit en montagne avant de retrouver nos loulous pour d'autres aventures.


Un excellent topo de la partie finale du Balaïtous par la voie normale