Courir sous les étoiles

Mais avant il aura fallu trouver un créneau météo et des places libres au refuge de la brèche de Roland. Au final en croisant les agendas, on se cale un WE où il reste 4 places de libre dans le réfectoire et on croisera les doigts pour la météo : Pari gagné !
Après avoir récupéré quelques crampons aux copains (finalement oubliés dans le garage…), en avoir loué à Argelès et fini de s’équiper en chaussures, nous partons du col des Tentes un peu après 15h00. La montée se passe sans soucis, la cascade sous le refuge n’est pas trop forte.



Par contre, trouver un emplacement pour une tente 4 places est moins facile...

Ensuite apéro et repas au refuge.
Nous profiterons d’un peu de génépi pour observer marmotte et hermine autour du refuge.



La nuit dans la tente se passe bien, sous les étoiles aussi, mais au refuge dans le dortoir de 30 un peu moins bien !

Après un petit-dej au chaud à 7h30, les enfants continuent à suivre les pérégrinations des hermines et marmottes locales alors que nous rangeons lentement la tente et toujours aussi peu efficaces nous commençons à monter vers 9h40.



Au moment du départ à 9h30 un groupe redescend de la brèche : La neige est gelée et ne passe pas sans crampons. Les copains qui avaient finalement laissé les crampons au refuge les remettent dans le sac et zou !

Après la moraine nous arrivons sur la neige assez tendre au départ.



Nous équipons pour la première fois les enfants en leur expliquant d’écarter les pieds pour éviter de se mettre un coup de crampons. Faustin part ravi avec l’impression de faire de l’alpinisme !!!



Je suis tout le monde avec un peu de retard en ayant loupé le réglage de mes crampons : je passe donc le névé sans équipement, en serrant les fesses, content que les enfants aient les leurs... surtout dans la partie du névé à l’ombre!.



Après une bonne pause à la brèche, nous prenons chacun à notre allure la direction du sommet :
Premier 3000 pour certains, tout le monde est content d’arriver au sommet et profite du paysage (Sauf Faustin qui a enfin trouvé quelques cailloux à casser !)
Il est midi c’est l’heure du casse-croute!

Nous repartons du sommet à 13h15 alors que les nuages du côté espagnol se font de plus en plus envahissants: certains redescendent directement alors que d’autres restent un peu plus longtemps sur la crête sommitale.



Nous rejoignons la brèche envahie de monde. A priori le névé a bien dû se ramollir ! Mais un groupe au ralenti dans la descente nous incite à la prudence et nous rééquipons les jeunes de la troupe !



Finalement elle est bien molle : à mi pente Faustin veut enlever les crampons pour glisser comme papa au grand dam de sa mère !!!
Nous retrouvons la foule et les marmottes au refuge !



Nous récupérons le matériel de bivouac laissé au refuge et repartons pour une descente fastidieuse : La fatigue commence à sérieusement se faire sentir pour certains alors que pour d’autres on se demande ce qu’il faut faire pour les épuiser !*
Nous arrivons à 16h30 à la voiture direction bières et glaces de récup à Luz !

Tout le monde est bien content et motivé pour refaire une rando à 8 ... sans dormir au refuge !